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Le CAS de François Hollande ce pervers narcissique aurait intéressé Étienne de La Boétie, quand il a écrit le Discours de la servitude volontaire ou Contr’un

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Le CAS de François Hollande ce pervers narcissique aurait intéressé Étienne de La Boétie, quand il a écrit le Discours de la servitude volontaire ou Contr’un …. Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher. 
À la différence de Machiavel, dont le minutieux examen des mécanismes du pouvoir a servi tout aussi bien le dessein des despotes que celui des tenants de la liberté, La Boétie évite ce qu’offre d’ambigu la prétention à l’analyse objective. Les admonestations qu’il adresse aux victimes d’une servitude volontaire, assimilée par lui à un état morbide, n’ont rien perdu de leur pertinence ni de leur modernité.

Or quelle est la cause des malheurs qui accablent une quantité si considérable d’hommes ? Faut-il les imputer à la toute-puissance d’un impitoyable maître ? Mais celui-là, remarque La Boétie, « n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps, et n’a autre chose que ce qu’a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, sinon l’avantage que vous lui faites pour vous détruire. D’où a-t-il pris tant d’yeux, dont il vous épie, si vous ne les lui donnez ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? [...] Comment a-t-il aucun pouvoir sur vous, que par vous ? ».

Et ce jeune homme, qui, au-delà de sa mort prématurée, continue de raviver la jeunesse du monde, a ce mot que notre époque commence à peine à entendre et à pratiquer : « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. »
Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher. N’ayant devant lui que des êtres avilis, au « cœur bas et mou », il n’est que trop déterminé à tenir un rôle où les manigances et le calcul ne laissent aucune place aux plaisirs de la vie. Il existe une connivence entre tous ces valets de bas et de haut rang qui sont là à « rire à chacun et néanmoins se craindre de tous [...], à ne pouvoir être joyeux et n’oser être tristes », méprisant ceux qui les honorent et honorant ceux qui les méprisent. Dans cette rupture avec la nature, à laquelle induit un système social fondé sur la servitude volontaire, La Boétie perçoit l’essence commune du pouvoir et de la religion, qui désintéresse l’homme de son corps et de la terre. C’est seulement en se redécouvrant comme être naturel que l’homme regagnera la liberté d’existence dont il s’est si malencontreusement dépouillé.

Plus de quatre siècles après le Discours, rien n’indique que nous lui avons prêté assez d’attention pour cesser de produire les conditions de notre propre sujétion. » … Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher….. Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher. 
À la différence de Machiavel, dont le minutieux examen des mécanismes du pouvoir a servi tout aussi bien le dessein des despotes que celui des tenants de la liberté, La Boétie évite ce qu’offre d’ambigu la prétention à l’analyse objective. Les admonestations qu’il adresse aux victimes d’une servitude volontaire, assimilée par lui à un état morbide, n’ont rien perdu de leur pertinence ni de leur modernité.

Or quelle est la cause des malheurs qui accablent une quantité si considérable d’hommes ? Faut-il les imputer à la toute-puissance d’un impitoyable maître ? Mais celui-là, remarque La Boétie, « n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps, et n’a autre chose que ce qu’a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, sinon l’avantage que vous lui faites pour vous détruire. D’où a-t-il pris tant d’yeux, dont il vous épie, si vous ne les lui donnez ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? [...] Comment a-t-il aucun pouvoir sur vous, que par vous ? ».

Et ce jeune homme, qui, au-delà de sa mort prématurée, continue de raviver la jeunesse du monde, a ce mot que notre époque commence à peine à entendre et à pratiquer : « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. »
Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher. N’ayant devant lui que des êtres avilis, au « cœur bas et mou », il n’est que trop déterminé à tenir un rôle où les manigances et le calcul ne laissent aucune place aux plaisirs de la vie. Il existe une connivence entre tous ces valets de bas et de haut rang qui sont là à « rire à chacun et néanmoins se craindre de tous [...], à ne pouvoir être joyeux et n’oser être tristes », méprisant ceux qui les honorent et honorant ceux qui les méprisent. Dans cette rupture avec la nature, à laquelle induit un système social fondé sur la servitude volontaire, La Boétie perçoit l’essence commune du pouvoir et de la religion, qui désintéresse l’homme de son corps et de la terre. C’est seulement en se redécouvrant comme être naturel que l’homme regagnera la liberté d’existence dont il s’est si malencontreusement dépouillé.

Plus de quatre siècles après le Discours, rien n’indique que nous lui avons prêté assez d’attention pour cesser de produire les conditions de notre propre sujétion. » … Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher.

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